Archives de catégorie : Ma Famille

Coronavirus

Vendredi 7 janvier

Je ressens de nombreuses courbatures, mais au début je ne les associe pas à la maladie ayant fait une reprise sportive le mardi soir et mercredi soir après 2 semaines d’arrêt pour les fêtes de fin d’année.

Plus tard dans la mâtinée j’ai de nombreux frissons et vraiment un sentiment d’avoir froid : je tremble et claque des dents. Grande fatigue

Début d’après midi, ma fille revient positive de son test PCR.

J’ai de la fièvre 38,5. Mal de gorge.

Test dans la soirée 21 h 45 qui révèle un trait de confirmation léger : donc suspicion de COVID

Samedi 8 janvier

Le mal de gorges a disparu, quelques poussez de fièvre (39,4) et de forte crise de toux. Les courbatures ont disparu.

Dimanche 9 janvier

Nausée en fin de journée. Un peu de toux. Plus de fièvre. Le nez coule un peu

Lundi 10 janvier

Le nez est un peu pris – mais ne coule pas. Odorat déformé, un peu la sensation de renifler du vinaigre.

Un Kugelhupf pour mon amour

KougelhofJ’ai 18 ans, nous sommes en 1961, je suis follement amoureuse et mon élu fait son service militaire en Algérie.
Noël n’est pas loin et je veux lui faire parvenir quelque chose faite par moi-même.
Un gâteau, mais lequel ? Il faut qu’il puisse voyager et se garder un petit laps de temps. Je sais : un Kugelhupf ? (ou kougelhof, si vous préférez).
La pâte du kougelhof est un peu comme une brioche, c’est-à-dire il faut de la farine, du beurre, du sucre, des oeufs et de la levure de bière délayée dans du lait pas trop chaud, des raisins secs trempés dans du rhum et des amandes pour mettre au fond du moule. La pâte ne doit être ni trop ferme, ni trop molle (comme un sein de jeune fille, me disait ma mère).
Je fais ma pâte, remplis le moule (un beau moule en terre cuite) au trois quart et je fais lever à l’entrée du four tiède.
Magnifique, elle lève bien comme il faut, il ne reste qu’à faire cuire mon gâteau. Une heure dans un four assez chaud, c’est parti.
Au bout d’une heure je sors mon gâteau, catastrophe, il est tout brûlé sur le dessus.
Je ne peux pas envoyer un gâteau qui a pris un coup de chaud. Tant pis, on enlève la croute du dessus et on le servira pour le petit déjeuner à la maison.
J’en fais donc un 2e, c’est sans doute le moule en terre, qui a fait trop chauffer la pâte, je ferai attention.
Me voici partie pour fabriquer ma deuxième pâte, je la fais lever à l’entrée du four, ¼ d’heure, ½ heure, zut, elle ne lève pas. J’ai dû mettre la levure dans du lait trop chaud.
Cette pâte là, va à la poubelle et me voilà à mon 3e essai.
Cette fois-ci la pâte lève et j’enfourne dans un four pas trop chaud. Au bout d’une heure et quart mon gâteau est tout blanc, un peu dur quand je fais un essai avec un couteau, (plus du tout comme un sein de jeune fille… ) mais tant pis, je ne recommence pas et j’envoie un colis à mon amour avec un Kougelhof qui n’a pas tout à fait la mine que j’aurais voulu lui donner.
Le colis arrive à destination au bout de 2 semaines, (l’Algérie est quand même en guerre!). Je suppose que mon gâteau non seulement n’est pas bien doré, mais en plus, tout desséché. L’amour a dû être très fort pour que mon chéri ne m’en ait pas voulu (ou alors la nostalgie de Noël l’a non seulement rendu aveugle mais a aussi altéré complètement son goût).
Nous sommes maintenant mariés depuis pas mal d’années (presque 50) et je n’ai jamais plus fait de Kougelhof …

Peut-être que j’essaierai à nouveau un de ces jours, je vous le dirai !

Ingrid S.

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Histoire Alsacienne

Avek l’accent alsàcien !!!

C’ est Mme Weber qui rencontre Mme Schmidt :
 » Bouchour màdàm Schmidt ! Commend allez-fous ??  »
 » Ah bouchour màdàm Feber ! ça fa bien merci ! « .
 » Et comment fa fotre petite chienne ?  »
 » Yé ! Elle a eu des petits. « .
 » Décha ??  »
 » Non, des chiots !! « .